C'est pas pour dire mais y'a des équipes qui semblent poursuivi par la scoumoune! Aprés avoir perdu à la dernière minute à Montpellier il y a moins d'un mois, l'USAP vient à nouveau de s'incliner sur un coup de pied de la dernière seconde. Si la défaite des catalans dans l'Hérault ne souffrait aucune contestation on ne peut pas en dire autant de celle concédée dimanche aprés midi sur le terrain de Leeds. Et sans faire injure à Nigel Owens, l'arbitre gallois de la rencontre, je me permettrai tout de même de dire ci qu'il s'agit du plus gros b de sa mère, en... de sa race que la terre ait porté ! Les faits qui justifient mon léger courroux? Ils sont simples et pourtant quasi-surréalistes.
Je narre:
Alors que Perpignan à mené au score toute la rencontre et compte 6 points d'avance au début des arrêts de jeu, les anglais, grace à quelques pénalités bien sifflées reviennent dans le camp catalan. une pénaltouche opportune et tant attendue leur est accordée et résultat de cette heureuse séries de coïncidences... ils marquent un essai en force et en coin. Leed 19 - USAP 20 avant la transformation... qui est... Ratée! Ouf!!!
On souffle sur le banc catalan et l'arbitre lui, siffle. La fin? Mais non! What's Happen? Surprise! Stupéfaction! Coup de Trafalgar! Comme pouvait dire Bonaparte à propos de ces mêmes Anglais. Que se passe t'il donc? Le match n'est pas fini et Mr Owens llawwielfffiotyn (c'est son patronyme complet en gaëlique parait-il) siffle pour indiquer qu'un joueur catalan a crié pour déconcentrer le buteur de Leeds (sic). Il redonne une deuxième chance à ce dernier qui du coup ne se prive pas de passer la transformation et donne la victoire à son équipe.
Que dire? En trente ans de rugby je n'ai jamais vu ça. Une transformation retirée... pour un cri. Cette grande première survient bien entendu et c'est la cerise sur le gateau alors que le match est terminé puisque l'arbitre l'a indiqué avant la première tentative.
Petite précision sur le réglement. A la différence d'une pénalité où la défense n'a pas le droit de bouger, sur une tentaive de transformation la défense à le droit de "charger" le buteur" dés que celui-ci a pris sa course d'élan. C'est donc pour le cri d'un joueur catalan que la victoire a basculé ! Et s'il n'avait pas crié? Comment aurait fait Mr Owen ("sa mère fit un pet foireux et il naquit de sa colique") pour faire gagner ses copains? Peut être aurait il ordonné que soit retenté la transformation pour un rot illicite de Konieck ou un grattage de couilles intempestif de Robertson.
En tout cas une fois de plus l'Anglais et son servile allié gallois nous l'ont bien mis. Vive la Coupe d'Europe, vive le fair-play britannique et rendez-vous la semaine prochaine à Aimé Giral...
Au fait, cette défaite de Perpignan... arrange bien les affaires de Cardiff!
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