L'hommage officiel à Jacques Fouroux ,et l'adieu de ses anciens co-équipiers, s'est déroulé ce jour sur sa terre gersoise. Le chagrin de ceux qu'il avait fait pleurer d'émotion dans un vestiaire, ou de rire lors de soirées interminables, témoigne de l'exception de l'homme.
De la fascination qu'il a pu exercer sur et en dehors des terrains.
Une silhouette singulière, une énigme véhiculée par un regard perçant, bondissant de lieux en rencontres, de découvertes en recherches, avec en écho sa voix retentissante. Son énergie, mise au service de sa "boulimie rugbystique", aurait du marquer de manière plus continue le rugby français et ses instances. Visionnaire quant à l'évolution du jeu, anticipant les potentiels du professionnalisme, l'esprit toujours en ébullition, "le Petit Caporal" a dérangé les généraux. Son charisme et son courage n'ont parfois pas suffit, pas été compris. A l'image de ces voix basques résonnant dans la cathédrale d' Auch, M.Fouroux vous avez été immense et généreux.
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