Une légende circule dans le milieu. A l’époque du rugby de papa, un joueur, affamé, aurait croqué le lobe de l’oreille d’un de ses adversaires et l’aurait avalé pour ne pas être pris par la patrouille. Bon appétit. Visiblement, ce genre de festin est de retour. Il y a quinze jours, dans le comité du Languedoc, connu pour sa délicatesse, un gars de Poussan a eu la saugrenue idée de mordre le nez de son adversaire (il l’a par contre recraché). Formidable coïncidence, le même jour, en Armagnac-Bigorre cette fois, un pilier de Castelnau-Magnoac a sans doute voulu enrichir la garbure de maman en arrachant l’oreille de son vis à vis au sortir d’une mêlée. La commission de discipline qui n’a pas l’intention de se transformer en guide Michelin risque de prendre des sanctions exemplaires à l’encontre de nos deux gourmets en culotte courte. Qui a dit que le rugby des villages perdait de sa saveur ?
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