Chers amis, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour apprendre la défense glissée ?
Aviez vous déjà vu la preuve vivante qu'une trop grande exposition médiatique, avec un mental de pigeonnau, en rugby en particulier, avait pour conséquence une chûte brutale de testostérone en raison de la perte des parties ?
Pas encore ?
Eh bien replongez vous dans Irlande-Pays de Galles, à partir de la 20ème minute ou cake chose comme ça.
Le brun gominé, Gavin Henson fit son entrée, dévissa quelques coups de pied en touche sous les applaudissements du public irlandais, tellement honnête quand il s'agit de saluer les mérites de tel ou tel, puis nous prodigua une leçon de plaquages manqués à faire pâlir un N'tamack des grands jours.
Un adepte de la défense glissée, encore un, prêt à tout faire manquer à son équipe et son pays dès lors qu'une minable histoire de ragots et de potins de concierge d'un épisode alcoolisé des regrettés Deschiens eut pris le pas sur l'esprit d'équipe et l'engagement personnel au service du collectif.
Pour avoir joué perso, évidemment pour de l'argent, en faisant écrire un livre par un autre, chef d'oeuvre déboulonnant les collections Harlequins de leur piédestal, Kevin ( ça sonne encore mieux ! ) s'est retrouvé à jouer un autre match seul dans son style, la tête dans les billets et les querelles qu'il a déclenché dans le microcosme rugbystique anglo-saxon, gominé pour se tenir chaud, mais petit minet pathétique.
En trop se gominant, on finit par glisser; proverbe décoiffant s'il en est.
Je vous trouve un peu sévère avec Henson. La moquerie est aisée, l’art difficile. Les Irlandais nous l’ont montré. Faute de pouvoir saluer les prouesses de leur bien pâle équipe, ils n'ont rien trouvé de mieux que s'en prendre au joueur adverse vedette qui "fêtait" son retour à la compétition après deux mois d'absence. Bon esprit…
Pour ma part, je pense qu'Henson est un excellent joueur doté d'un physique de tueur qui est capable de mettre le feu aux quatre coins du terrain. D'ailleurs, il se peut qu’il se rappelle à nos bons souvenirs dans les prochains jours. Les « Traille et compagnie » risquent fort de prendre la gomina un peu violemment dans leur petite frimousse de modestes rustres éloignés des projecteurs.
Affaire à suivre...
Rédigé par : Panzer | 03 mars 2006 à 17:36
Cher ami blogueur,
Certes j'ai la critique facile ( on n'est pas à l'Equipe ) mais Samedi dernier, le seul art dont Henson fut dépositaire c'est celui d'arrivé coiffé. Il n'est pas le cousin de Shane Byrne par hasard,le regretté talonneur Irlandais. Donc point d'art lors de cette confrontation sinon celui du contournement.Spécialement quand il s'agissait de plaquer.
On ne peut pas reprocher aux joueurs irlandais un manque d'engagement général ou de créativité ( cf d'Arcy ).
Je pense toujours que le public Irlandais peu fêru de frivolités, a salué à sa manière les prestation du revenant et surtout son récent passif littéraire et qu'après tout si ce joueur n'a pas été à la hauteur de l'évènement ce n'est pas la faute du public irlandais mais de la sienne.
A trop vouloir briller on finit par s'éblouir.
Pour la suite, je fais confiance aux centres français pour remettre en place, si besoin,le coiffu de Kevin, voire de lui fournir moultes lampes à UV pour parfaire son bronzage.
Sinon je l'aime bien quand il joue au rugby, Henson.
Rédigé par : Seb68 | 03 mars 2006 à 23:08