Il y a assurément plus d’activité dans les poings de Michel Konieck que dans sa tronche. Il est dangereux pour ses adversaires et ses coéquipiers. Dévisser à l’épaule la tête de Benjamin Boyet à 5 mètres de la ligne d’en but des Catalans, c’est un geste sale et con. Sale pour l’ouvreur berjallien, con pour les siens réduits à défendre à 14 sur leur ligne trois petits points d’avance à trois minutes de la fin. Avoir le culot de ne pas comprendre le pourquoi du comment de la biscotte très light (le rouge n’aurait pas été choquant) dont il écope ne lui fait pas non plus honneur.
N’étant pas dotée du câble, CSBJ-USAP est le seul match de rugby qu’il m’aura été donnée de voir ce week-end. Sans être grandiose, son enjeu au coup d’envoi et l’évolution du score le rendaient intense et prenant. Dommage que quelqu’un ait posé un étron dans la vitrine.
Il paraît que ce monsieur est une icône du rugby perpignanais, au nom de je ne sais trop quels services rendus et d’un passé brillant. Il est temps de raccrocher l’icône au mur ou de la renvoyer dans ses pénates… à Jurassic Park.
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