Ici Robert,
En parcourant une énième fois le dernier midol ( celui du Lundi car celui du Vendredi, en Alsace il arrive parfois le Samedi ) à la recherche non pas du temple perdu comme aurait dit Proust mais de l'ultime article non lu, je tombe tout à l'heure sur le compte rendu du match France djeun's contre Italie djeun's.
Il s'agit des moins de 21 ans, vous l'aurez compris, entraînés par le spécialiste de la défense glissée inversée, notre Milou national ( eh oui encore lui mais j'y peux rien ) qui a l'air de remplir avec bonheur ses fonctions. Bravo à lui.
Hélas, Milou; je me vois contraint de me draper dans la doudoune d'Alain Rey, le "papa du Robert" ( pas mon père bien entendu, juste celui du dictionnaire ) pour relever, fort modestement, qu'Emile se fourvoie lui aussi, par mimétisme sûrement, dans l'utilisation de la langue française puisqu'il utilise le mot "scorer" qui n'existe pas et qui veut dire sûrement "marquer".
Certes il n'est pas le seul mais il est pris aujourd'hui par la patrouille. Il suffit.
Il est temps, en effet, de mettre un terme à cette francisation ridicule du verbe anglais "to score" qui n'apporte rien.
Il n'est question ni de "back-office" ni de "bench-market" ni de "debriefing" mais simplement d'utiliser le verbe usité, que tout le monde comprend et qui veut dire ce qu'il veut dire.
Utilisé ici et là par des commentateurs et les acteurs eux mêmes, le mot "scorer" m'hérisse, me heurte, me crispe.
Il y a des fois ou l'anglicisation parait surfaite, c'est le cas ici.
Aidez nous, aidez les, à parler la France.
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